Dès ma petite enfance, l’intelligence des autres espèces m’interrogeait. Je me demandais ce qui nous reliait à elles. Mais on ne parlait pas autant d’éthologie dans les années 80-90 qu’aujourd’hui. On considérait la recherche réservée à une élite. J’ai donc poursuivi mes études dans l’enseignement agricole, puis en licence dans le développement rural. J’ai travaillé ensuite 10 ans pour des associations de mouvement d’éducation populaire, essentiellement dans la vulgarisation scientifique. J’ai retenu plusieurs valeurs des difficultés du monde associatif durant cette période professionnelle : chercher plus de complémentarité et d’échanges de compétences par rapport à nos centres d’intérêts, partager et échanger plus des questions que des messages « à faire passer », laisser plus de place à l’expression des initiatives individuelles souvent chapeautées par un bureau, ne pas se couper de la demande citoyenne par nos engagements…

Mais… mon rêve d’enfance restait sur sa faim… C’est la rencontre avec Tony Bartram en 2012, un chercheur en Australie, qui a fait germer ce projet d’association. J’ai participé à l’identification individuelle des dauphins, pris en photo avec lui, à partir d’un document très pédagogique qu’il transmet à tous les volontaires. Alors qu’un chercheur français m’avait découragée de développer un projet de recherche participative en 2007 (« On ne peut pas confier de la recherche au « monde civil » »), le delphinologue australien affirma « Bien-sur qu’on peut avoir des projets de recherche sans diplôme ! ». (J’invite à visiter ce lien sur l’histoire de la recherche participative ). Ces échanges ont assis ma conviction de décloisonner l’univers, les compétences de la recherche et les personnes curieuses d’apprendre (monde dit « civil »), sans parcours scientifique spécifique, qui ont pourtant avec un bagage d’expériences… !

J’espère aussi à travers cette association décloisonner la communication et la compréhension entre les espèces… Les dernières découvertes dépassent notre imaginaire… On parlerait d’éthologie des arbres… ! Ces études mettent en avant leurs perceptions physiologiques et interrogent comment plus coopérer avec eux (cf. film « Les trésors cachés des Plantes » de Jan Roeloffs et « L’intelligence des arbres » de Julia Dordel et Guido Tölke, film tiré du livre « La vie secrète des arbres » de Peter Wohllenben)

Fascinée depuis toujours par l’animal, tant domestique que sauvage, j’ai très tôt voulu comprendre leurs mœurs, leur fonctionnement spécifique, pour les considérer dans un environnement adapté. Biologiste éthologue de formation, cela fait 8 ans que je travaille entre autres sur la thématique pastoralisme/prédation, notamment à l’ingénierie du projet de recherche SoSBLiGuDo*, sur les comportements des chiens de protection de troupeaux.

La rencontre avec l’association VIE a eu lieu en 2015 par intérêt pour son objet de démocratisation et de valorisation de savoirs éthologiques et ses valeurs de partage. Depuis, en tant que co-porte parole de l’association et responsable scientifique de l’étude participative SoSBLiGuDo*, je crois plus encore en l’importance de la science comme outil de médiation dans des relations Homme/Animal ou d’Homme à Homme parfois conflictuelles.

*Social to Spatial Behaviours of Livestock Guarding Dogs aujourd’hui usuellement rebaptisé « Le Patou ne fait pas tout ».

Issu d’un cursus de formation en recherche dans le domaine de l’environnement, j’ai pu appliquer mes connaissances au cours d’études scientifiques en biologie animale. Cela m’a permis d’appréhender l’importance du comportement des modèles biologiques étudiés et la nécessité de la prise en compte des interactions homme/animal directes ou indirectes. Au fil des rencontres l’association VIE m’a paru aborder ces deux sujets concomitamment sur la base de valeurs qui me concernent.

Le groupe des mammifères notamment canidés révèle un lien particulier aux hommes et à ses activités, ce qui mérite d’être étudié sous des angles encore peu abordés comme nous le faisons. Le domaine riche et diversifié des insectes dont les hyménoptères représente aussi un domaine passionnant et pourrait faire l’objet d’études futures. La vision sociétale des relations homme/animal se présente trop souvent sous un prisme de dominance et d’asservissement alors que les services rendus sont mutuels.

Au sein de l’association j’adhère aux valeurs de partage, de transmission horizontale des connaissances, d’implication de chacun à son niveau dans une étude scientifique, de sensibilisation des hommes au monde naturel qui les entoure, de respect d’autrui et de bienveillance.

Éleveuse en caprin laitier sédentaire, dans le Parc National des Ecrins.

Je suis éleveur de 200 brebis viandes à Julianges au Nord de la Lozère, avec aujourd’hui un projet de GAEC pour accueillir 300 brebis lait avec ma compagne. 6 juments comtoises nous produisent des poulains pour la viande. Un troupeau de 25 limousines, 25 aubracs est en projet. Le tout sur 132 ha (5ha de céréales, 30 ha de pâture dont bois et parcours, le reste pour la fauche…). Le relief y est modéré.

J’ai rencontré l’association V.I.E. en 2015 par hasard, en achetant un chien de protection, mais c’est un très bon hasard.

Je cherchais des conseils pour ma première expérience de chien de protection acquis à cause de vandalisme dans ma bergerie. (J’ai subi une attaque probable de loup, 2 ans plus tard, pendant le suivi de ma chienne avec l’association).

Le projet d’étude de l’association m’a intéressé. A l’époque, je travaillais à la RAGT pour y faire des essais de semences en milieu réel. La comparaison des résultats, observer son évolution sur une terre nord lozérienne m’intéressaient, pour pouvoir les transposer chez moi.

L’aventure avec l’association V.I.E a transformé mes relations avec Camille et Amalia en amitié. Nous avons commencé ensemble à mettre en œuvre le protocole de tests et son organisation sur le terrain. Nous avons réfléchi à l’adaptation du matériel d’expérimentation et j’ai vu le projet progresser.

Dans tout ce qui est recherche, il y a de la nouveauté, bien ou mal, mais il y a de la nouveauté. Après il faut trouver son créneau. La nouveauté apporte toujours des améliorations. Je crois en l’échange, le partage et la communication orale. Je n’aime pas l’individualisme. J’aime donner un coup de main. Du temps, je n’en ai pas, mais il faut le trouver… Je crois au temps que nous pouvons gagner en s’entraidant.

Grâce à l’association, j’ai appris beaucoup de choses sur les chiens. Naturellement, j’ai transposé ce qu’on a appris dans la démarche de l’étude du patou, au border collie. Je vois le border que j’ai éduqué par rapport à celui de mon père, le résultat n’a rien à voir…

Le « pourquoi » est dans tout maintenant, après je n’ai pas de réponse à tout…, mais je me pose la question… Pourquoi le chien ne va pas à droite, mais part à gauche. Pourquoi les brebis sont plus calmes avec les chiens ? Deux brebis sont « amoureuses » de ma chienne Nina alors que je n’arrive à l’approcher. Ce sont des détails, mais l’être humain ne fait pas tout non plus.

À l’avenir, j’aimerais que l’étude permette de savoir quel croisement de chiens de protection nous pourrions pour obtenir le tempérament qui nous correspond, savoir comment mieux identifier le tempérament d’un chiot.

Ethologue de formation (diplômée du master d’éthologie fondamentale et comparée de l’université Paris13-Sorbonne-cité), j’ai particulièrement travaillé sur le chien domestique (Canis familiaris) au cours de mon cursus. Plus précisément sur son organisation sociale, ses mécanismes d’apprentissages et ses capacités cognitives.

Passionnée par la relation homme/animale et la modification comportementale (l’éducation et la rééducation) j’ai créé mon auto-entreprise de conseils et suivis en éducation et comportement des chiens (et des chevaux !) en Corrèze. J’accompagne les propriétaires dans l’établissement d’une relation juste avec leur animal, la compréhension des besoins fondamentaux de l’espèce et ses capacités d’apprentissage. Je travaille en approche positive et bienveillante envers l’animal et l’humain. C’est donc un plaisir de partager avec l’association VIE sur les questions comportementales des chiens de protection, ainsi que des aspects scientifiques des études qui y sont menées.

Soucieuse d’apporter les connaissances scientifiques en comportement animal aux plus grand nombre, j’effectue de la vulgarisation scientifique au travers des conférences et des formations. L’éthologie est un acteur de médiation intéressant et je suis ravie d’y contribuer au sein de l’association VIE. 

Article publié : 

Human Expressions of Object Preference Affect Dogs’ Perceptual Focus, but Not Their Action Choices. Enikő Kubinyi, Flóra Szánthó, Elodie Gilmert, Ivaylo B. Iotchev and Ádám Miklósi (2020).

Après avoir consacré ma vie professionnelle au service de l’Etat, je suis retraitée depuis 2010, (déjà!) et ainsi libre de choisir de quelle façon utiliser mon temps libre.

Passionnée par la vie avec un grand V, au-delà d’occupations classiques comme la lecture, la musique, les voyages, la convivialité, j’adore observer la nature dans toute sa diversité: cela va de l’écoute du chant des oiseaux à l’observation de la pleine lune en passant par des ballades en montagne, en forêt, en bord de mer…

Les actions menées par l’Association V.I.E sont à mon avis, absolument indispensables pour faire découvrir la complexité de notre environnement. Nous avons intérêt à comprendre le fonctionnement, les interactions de l’ensemble des espèces et permettre la diffusion de ce savoir.

C’est pourquoi j’adhère totalement au projet en cours ‘Le patou ne fait pas tout’ et j’essaye d’apporter quelques soutiens dans le suivi comptable de l’Association.

Depuis plusieurs années, je travaille en tant que chercheur indépendant au sein de la coopérative d’entrepreneurs Solstice. Je mets mon expertise scientifique et ma passion de la recherche au profit de projets qui me parlent et qui font sens au regard des problématiques sociales, environnementales et liées à la biodiversité.

Le projet “Le patou ne fait pas tout…” en est un très bel exemple et je suis ravi de pouvoir m’y investir. Je vais notamment aider l’association à définir une méthode pour analyser les données comportementales des chiens et construire des profils comportementaux. Puis nous verrons ensemble comment ces profils comportementaux peuvent être liés au comportement spatial des chiens, en analysant leurs données de positionnement GPS. Un super programme ! A suivre…

J’ai toujours eu un fort intérêt pour la biologie et l’écologie et celui-ci ne cesse de s’intensifier. C’est au cours de ma licence en Biologie des Organismes que j’ai pu me spécialiser en éthologie et que j’ai découvert une vive curiosité pour cette science.

Actuellement en première année de Master j’ai la chance de pouvoir réaliser un service civique au sein de l’association de V.I.E. Il s’agit de ma première expérience professionnelle sur le terrain et je suis ravi de pouvoir m’investir dans cette mission de recherche pluridisciplinaire. En effet, cela va permettre de mieux aborder un grand nombre de sujets et d’avoir un avis neuf sur plusieurs problématiques. 

Pour finir, je rejoins l’avis de notre très cher Charles Darwin “L’amour pour tous les êtres vivants est l’attribut le plus noble de l’homme.”.

Etant depuis plusieurs années passionnée par la faune et sa biodiversité, je me suis lancée dans une licence Sciences de la Vie spécialité Biologie/Ecologie, afin d’étudier tous les aspects de leur conservation. Au cours de ce cursus, j’ai pu découvrir à travers certains enseignements l’étude du comportement animal. Mon intérêt pour cette discipline s’est amplifié à la suite de recherches personnelles, notamment grâce à la lecture d’ouvrages d’éthologues, tels Frans de Waal ou encore Jane Goodall, qui m’ont d’autant plus motivé à m’orienter vers ce métier.

A la sortie de cette licence, j’avais l’envie de rentrer dans le concret en réalisant un service civique, et naturellement les missions de l’association V.I.E ont tout de suite retenu mon attention. Le projet proposé au sein de l’association « Le Patou ne fait pas tout », permet d’apporter une nouvelle vision sur les chiens de protection de troupeaux et de mettre en valeur ces pratiques, dans le but de retrouver peut-être un monde où l’Homme et l’animal pourraient vivre en symbiose

Père de Camille, j’ai suivi (et participé) son cursus d’études en biologie animale, suivi sa déconvenue institutionnelle par manque de financement d’une thèse sur le sujet.  Je ne pouvais que m’associer pleinement à ce « rebond associatif» vers une démarche scientifique volontaire impliquant les principaux « acteurs » : les éleveurs et bergers, leurs chiens et leurs troupeaux !

Esprit de suite (ténacité), curiosité, goût de la relation et de l’innovation : autant d’échos portés par l’association V.I.E …

Professionnellement formateur audio-visuel, les outils et moyens mis en œuvre n’avaient comme objet que la révélation et le développement de la relation (interpersonnelle, intergroupes…), l’identification de ce qui s’y joue…

Être un observateur attentif et critique, voire un conseiller en médiations (à la demande : inter acteurs, institutionnel).

D’abord de formation biologiste en laboratoire, j’ai décidé de me diriger vers l’écologie et l’éthologie afin de mieux comprendre la nature dans son ensemble, et pouvoir étudier les animaux dans leur milieu naturel. En ces temps de prise de conscience sur la situation écologique et la biodiversité, je souhaite contribuer au combat de la relation homme/animal. J’ai retrouvé en l’association V.I.E les convictions qui m’animent : passion de l’éthologie, volonté de médiation, créer un lien entre des acteurs de points de vues divergents, développer des études scientifiques appliquées pour une relation durable.

Pour la préparation de mon stage sur les grands prédateurs de Finlande fin 2018, j’ai pu rencontrer Camille Fraissard, l’association VIE et le projet “Le Patou ne fait pas tout”. Depuis, je contribue et continuerai à contribuer avec ferveur aux missions qui sont menées. D’abord en tant que bénévole, puis en passant par le volontariat en service civique, j’aide notamment sur les aspects scientifiques (organisation et analyses des données, médiation et présentations du projet, application du protocole de test des chiens chez les éleveurs…).

Le travail sur la problématique loups/pastoralisme est important, et il manque pourtant de fondations scientifiques. En étudiant scientifiquement les chiens de protections et en étant à l’écoute des éleveurs, le projet ouvre l’espoir d’une meilleure coexistence entre l’homme et l’animal, mais aussi entre les hommes.

Au cours de ma formation en Ethologie et Ecologie, je me suis intéressée et passionnée à la problématique de la cohabitation Homme/Animal.

A la suite de l’obtention de mon diplôme de Master, j’ai eu l’opportunité de travailler sur un projet de recherche en Norvège. Mon étude portait sur la mise en relation des comportements de loups avec leurs données d’accélérométrie et de rythme cardiaque. J’ai pu y renforcer mes acquis en Ethologie ainsi que mon souhait de transmission des connaissances scientifique au grand public.

Lors de mon retour en France, j’ai découvert l’association V.I.E et son projet « Le Patou ne fait pas tout ». Immédiatement séduite par celui-ci et ses applications, j’ai souhaité m’investir et y contribuer. Mon souhait s’est concrétisé grâce au Volontariat en Service Civique. 

Passionnée par la nature et les animaux, j’ai découvert l’éthologie lors de ma licence de biologie des organismes. C’est ainsi que j’ai décidé de me spécialiser dans cette discipline pour mon master. J’ai validé un master de neurosciences parcours sciences des comportements en 2020.

Lors de mon cursus, j’ai travaillé en stage sur la cognition sociale des chevaux et des chevreuils. L’objectif était d’acquérir de meilleures connaissances fondamentales sur leurs comportements pour une meilleure cohabitation Homme/animal.

Ainsi, dans l’avenir, je souhaiterais continuer à produire des connaissances sur les comportements de nos amis animaux pour une meilleure relation Homme /animal. Les valeurs et les projets de l’association VIE vont dans ce sens, c’est pourquoi j’ai postulé à l’offre de service civique, pour apporter ma pierre à l’édifice. 

Profondément attirée par la beauté et la complexité du monde animal depuis mon plus jeune âge, il m’est toujours apparu évident de m’engager dans la recherche biologique. Les mystères du monde animal n’étant pas encore tous élucidés ou peu connus du grand public, il nous reste beaucoup de choses à découvrir.

Titulaire d’une licence en Biologie-Ecologie, j’ai découvert l’éthologie à travers ma formation et l’Association de Zoologie des Etudiants Nantais. L’étude du comportement animal me paraissait être un bon moyen pour comprendre la relation et les interactions entre l’Homme et le monde animal. La médiation scientifique apportée par l’éthologie et ma passion pour le cinéma me permettrait de faire découvrir au grand public le monde qui nous entoure et montrer l’état de la biodiversité actuelle sur la Terre.

J’ai découvert l’association V.I.E lors d’une recherche pour un service civique. Les valeurs de l’association et le projet « Le Patou ne fait pas tout » m’ont paru en accord parfait avec mon projet professionnel. Il était temps pour moi de commencer l’aventure à la découverte du monde animal et de contribuer à la recherche scientifique.