De l’initiative…
Texte d’en-tête
…Au projet
Trois races de chiens de protection sont aujourd’hui étudiées (parmi les plus utilisées en France) :
Le Montagne des Pyrénées (race française)
Le Kangal ou Berger d’Anatolie (race turque)
Le Cao De Gado Transmontano (race portugaise)
De l’épreuve du protocole à la recherche participative
La mise en œuvre d’une recherche à l’échelle participative nécessite une phase d’épreuve*. Cette phase a pris 2 ans pour valider les premiers pré-résultats. Le document ci-dessus résume ce travail.
*Phase d’épreuve :
Sélection du matériel d’étude, en testant son endurance et adéquation sur le terrain, mise au point d’outil de vulgarisation du protocole et de l’intérêt de l’étude auprès des éleveurs, formation à la manipulation du matériel et à la collecte de données, mise en place d’un réseau de contacts éleveurs et de partenaires pour collecter les données, etc.
Ce travail s’est fait au départ grâce à la confiance de 4 éleveurs du Causse Méjean et un éleveur au Nord Lozère, actuellement référent des enjeux agricoles du comité de pilotage de ce projet. Aujourd’hui ils sont 51 à faire partie de l’aventure.
Cette recherche participative implique différents acteurs sur le terrain :
Par ailleurs, depuis 2017, l’association accueille des stagiaires issus de différents cursus scientifique. Ceux-ci participent grandement à la collecte, traitement et analyse des données comportementale et spatiale.
- Cédric De Almeida Braga, Master 1 Comportement Animal et Humain –Université de Rennes 1.
- Pierre-Baptiste Machaux, Master 1 Ecologie et Biologie des Populations – Université de Poitiers.
- Amélie Possich, Master 1 Biodiversité, Ecologie, Evolution – Université de Lyon 1.
- Mélanie Rouby, Master 1 Ethologie – Université Paris 13.
- Camille Bartolacci, Master 1 Sciences de la Terre et des Planètes, Environnement – Université des sciences et des techniques, Nantes.
- Thibault Noyes, Master 1 Sciences de l’Environnement Appliquées à la Montagne – Université Savoie Mont-Blanc.
- Marie Thomé, Licence 3 SVT Biodiversité et Ecologie – Université d’Aix Marseille.
- Emma Roux, 2ème année Ingénieure Agronome – SupAgro Montpellier.
- Magali De Poret, Master 1 Éthologie – Université Sorbonne Paris Nord.
- Céline Mialhe, Master 1 Éthologie – Université Sorbonne Paris Nord.
- Edith Guillaumont, 2ème année BTSA production animale – MFR de Haut-Vaucluse
- Sophie Clesse, Master 2 Biologie des Organismes et Ecologie –Université de Liège.
- Emmeline Caray, Master 1 Sciences du vivant : Écophysiologie, écologie et éthologie – Université de Strasbourg.
- Jennifer Chambeaud, 2ème année Ingénieure Agronome – SupAgro Montpellier.
- Héloïse Keller, Master 2 Biologie des Organismes et Ecologie – Université de Liège.
- Mistiou Grelot, Master 1 Comportement animal et humain – Université de Rennes 1.
- Julie Lefeuvre, 2ème année Ingénieure Agronome – SupAgro Montpellier.
- Marie Raynaud, Master 1 Biodiversité, Ecologie, Evolution – Université Claude Bernard Lyon 1.
- Sébastien Richard, Licence 3 SVT Biologie-Ecologie – Université de Nantes.
- Anaïs Richard Ramel, Licence 3 Psychologie – Université de Nîmes.
- Anna Blanc, M1 éthologie – Université de Renne 1.
- Sofiana Mohami-Vial, M1 éthologie – Université Jean Monnet St Etienne.
- Clara Petit, L2 Science de la vie – Université de Lille.
- Suzanne Dumerchat, Ingénieure agronome 2ème année – Institut Agro Montpellier.
- Antoine Sullo, Master 2 Gestion et Protection de la Nature – EGPN Montpellier.
- Camille Bourquin, Master 1 Neurosciences Parcours Sciences des Comportements – Université de Caen.
- Nathanaëlle Barry, Master 1 Ecologie Evolutive – Université de Poitiers.
- Manon Brun, Master 2 Ecophysiologie & Ethologie – Université de Strasbourg.
Une reconnaissance en cours, aujourd’hui nationale, voire internationale
2015-2016 : 4 éleveurs volontaires acceptent l’aventure, 4 chiens éprouvent le protocole d’étude et le suivi sur le terrain -. Parallèlement, l’association intervient dans les écoles et lors de festivals (Fête de la Science, Festival Passass au Pont de Montvert) dans le cadre de son activité de vulgarisation, pour faire connaître l’éthologie au grand public. Les recettes des prestations sont entièrement investies au profit de l’initiative “Le patou ne fait pas tout…”.
2017 : 3 nouveaux éleveurs s’engagent, 3 nouveaux chiens sont suivis ; peaufinement du protocole et développement des outils adaptés au terrain et accueil des deux premiers stagiaires en Licence d’éthologie et d’analyses cartographiques. Suspension des interventions dans les écoles et festivals grand public, pour mieux cibler un public plus concerné à ce stade du projet associatif.
2018 : L’intérêt et le réseau pour le projet “Le patou ne fait pas tout…” s’étendent : 9 nouveaux éleveurs se sont engagés, 14 nouveaux chiens sont suivis ; un soutien technique et financier du PNR du Vercors se met en place pour le suivi des chiens sur le territoire parc ; divers échanges s’initient avec la Pastorale pyrénéenne et d’autres acteurs, notamment des professionnels de l’Innovation (Data for Good et la French Tech Valence) et universitaires (participation au colloque “Loup y es-tu ?” en Belgique avec l’Université de Lièges).
2019 : 6 nouveaux éleveurs engagés et 23 nouveaux chiots suivis ! Un nouveau partenariat est signé avec les associations Encore Éleveurs Demain et Meuse Nature Environnement. 2019 est également marquée par des événements de communication :
2020 : 30 nouveaux chiens de protections suivis ! Soit chez des éleveurs faisant déjà partis de l’étude, soit chez les 18 nouveaux acquéreurs offrant ainsi de nouveaux territoires comme le PNR des Baronnies ou les Alpes Maritimes. L’année 2020 se distingue également par l’accueil des premiers Volontaires en Service Civique et le partenariat avec le PNR du Vercors.
2021 : 26 nouveaux chiens de protections suivis ! Février et Juin 2021, l’association a participé au tournage Le monde de Jamy “Animaux : une affaire de famille !” pour présenter les chiens de protection et le travail de suivi éthologique mené. V.I.E a également été présente lors des rencontres transfrontalières sur le loup et les activités d’élevage en plaine – Encore Eleveurs Demain et Meuse Nature Environnement, ainsi qu’au colloque : “entre mammifères soyons diplomates” à Lons le Saunier.
2024 : plus d’une centaine de chiens suivis ! Développement d’une pré-étude (annexe au projet principal) sur les réactions comportementales des CPTs face à des indices de présence de prédateurs. En découle le prix jeune chercheur à l’institut Jane Goodall pour Manon Brun, stagiaire en 2023. Nombreuses actions de médiation et sensibilisation depuis 2022 auprès d’une grande diversité d’acteurs (se référer au dernier CA).
Selon Eric Wilsson, chercheur suédois (dans son article de 2016 sur la Nature et l’Education des chiens), ” les tests de tempérament pour les chiens de travail peuvent fournir des informations substantielles sur le phénotype comportemental d’un chien particulier. Lorsqu’une plus grande proportion de la population est testée, les résultats du test peuvent également fournir des informations sur les effets de différentes conditions environnementales sur le phénotype, car si la population est grande, les environnements sociaux et physiques auxquels les chiens sont exposés diffèrent”.